Toujours divisé en quatre secteurs et accordant à l'eau un rôle central (tant pour l'irrigation que pour l'esthétique), le jardin persan a été conçu pour symboliser l'Eden ou le paradis sur Terre en offrant un contraste saisissant avec son environnement désertique. On estime que l'origine des jardins persans remonte à 4000 av. J.-C. comme en témoigne le "drapeau Shahdad", drapeau de métal le plus ancien du monde découvert à l'ouest de l'Iran sur lequel est gravé le dessin d'un jardin. Cependant, le jardin persan le plus ancien découvert à ce jour est le jardin de Pasargades, construit par le roi achéménide, Cyrus le Grand.
Comme son modèle achéménide, le jardin persan est un jardin clos entouré par des murs qui comporte aussi des bâtiments, pavillons ainsi que des systèmes d'irrigation sophistiqués. Le concept du jardin persan, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco s’incarne dans neuf jardins majestueux à Pasargades, Eram, Chehel Sotoun, Fin, Dolat Abâd, Pahlavânpour, Abbâs Abâd, Shâzdeh et Akbarieh. Ce concept persan d'un jardin idéal, semblable au paradis, a traversé les frontières de l'Iran et influencé l'art du jardin paysager de l'Espagne, avec le Généralife, jusqu'à l'Inde, où le Taj Mahal compte l'un des jardins persans les plus grands au monde.
Le drapeau Shahdad
Le jardin Pasargades à Chiraz
Le jardin Eram à Chiraz
Le jardin Chehel Sotoun à Isfahan
Le jardin fin à Kachân
Le jardin Dolat Abad à Yazd
Le jardin Pahlavânpour à Yazd
Le jardin Abbâs Abâd à Mâzandarân
Le jardin Châzdeh à Kerman
Le jardin Akbarieh à Birjand
Le jardin p...